Almiros, A.l.m.i.r.o.s
Soif de vivre et de liberté, le goût de crisser l'camp dans l'ouest
Découler des ondes pi à toute vitesse, escalader des montagnes
Savourer le monde et ces richesses, rester encabaner c'pas mon thang
Mais où va l'humanité? C'est l'enfer, je me le demande
Si j'ai un conseil à vous donner, c'est d'pas s'en faire ni d'comprendre

Le temps c'est c'qui a de plus précieux, moi, j'le dépense, c'est ma fortune
Temps pour moi, ma fille, mes vieux, j'garde mes distances ac l'amertume
Inquiète toe pas, ça va ben aller, c'est ce qu'ont nous dit, oui, ces temps-ci
C'pas nos choix, c'est nos valeurs qui nous définies, nous différencies
So, stress pas si j'dit vague, Moderna ou Xeneca
Arrête ta masquarade, j'divague, fais-en pas un cas

Sortie d'une dépression, ça va, merci de l'demander
Si j'écris, j'en parle ac mon crayon, c'est pq j'en suis fier, j'veux m'en venter
Je focus sur mes passions, mes buts, mes rêves, tout l'tralala
Je m'occupe, sort-moi une mappemonde, j'veux voyager là, là, pi là
À commencer par mon pays pq j'y connaît que dalle
Mais ct'ici que j'ai grandis, fallait d'abord qu'votre langue je la parle
Que j'la cris à tue tête, que j'en mange et que j'en bave
Que j'm'intègre et que jm'adapte, que j'vous la Rap en bon jouale

Le Québec ye beau en criss, pas eu l'temps de faire tout l'tour
Desfois, j'ai l'impression d'être plus Queb que tout les Quebs qui m'entourent
Arts, musique, cinéma, on y retrouve de grands artistes
De grandes plumes, en soyez fier, pas eink à Saint-Jean Baptiste
Ou quand ça sent la coupe, croyez-moi, j'passé par là
Penta campeón, on gagne pas d'puis une bonne secousse
Pi j'en ai marre, pi sais-tu quoi? Le gros, c'est ben correcte
Lâche donc d'chialer contre ton Québec, lève-toe donc pi fait d'quoi avec

Sort d'chez vous, emprisonné, moi j'vais là où la vie me mène
Jsé c'est quoi d'être isolé, j'approche la quarantaine
Ça parles de droits et libertés, contredits experts et scientifiques
Ma t'dire comme qu'ont ma souvent dit, si t'es pas content, criss ton camps d'icitte
Heureusement, j'ai pas oublié, inquiètez-vous pas, je me souviens
Merci pour l'hospitalité, un gros merci pour votre soutiens
Au petage de vitres, insultes, aux regards de travers
Au fils de pute qui à flippé l'char de ma mère à l'envers
Mais bon, je nommerai pas de noms, à c'qui parait, c'tun gros pezzant
Malgré qlqs cabochons, le Québec c'tun pays ben accueillant

J'me défoule sur ma poésie, rage, colère et peine d'amour
Devant la foule, rien d'inédit, questions d'vous faire une mise à jour
J'va bien, petite vie tranquille, fort et heureux plus que jamais
Sans stress, je fais c'que je veux ou plutôt ce qu'ont me permet
La famille d'un autre côté, ça va moins bien mais j'me console
En m'disant qu'un jours mes frères m'adresseront la paroles
Qu'un jour ma mère cesseras trembler et vaincra enfin sa maladie
Qu'un jours on sera tous rassembler autour d'une table, tard un samedi

Mais j'ai une grande fille, une petite beauté, à qui j'donne tout c'que j'ai dans l'coeur
Jamais j'gaspille, à ces côtés une seul minute de petits bonheurs
On veux me l'enlever pi me faire croire que c'est pour son bien, c'est pathétique
Argent, temps gaspiller, frais dérisoire d'aide juridique
Que je dispose tout simplement de la seul chose que j'aime vraiment
On veux que j'tombe en pleine psychose, qu'ma tête explose, on veux que je mens
Alors j'compose c'est quelques lignes pq le rap, c'est c'qui m'passionne
Au top, c'est là je menligne, Akapella, l'intro de l'album